Prévention : Leborgne et VINCI Construction France, un partenariat gagnant pour la sécurité des équipes
Leborgne et VINCI Construction France, c’est une histoire qui a débuté en 2016. Depuis, de plus en plus de collaborateurs du leader français du BTP, plus de 20 000 salariés pour près de 7 000 chantiers par an, sont équipés d’outils Leborgne pour davantage de confort de travail et des risques réduits. Rencontre avec l’un des acteurs de ce partenariat, Martial Barbarou, directeur Prévention de VINCI Construction France.
Leborgne et VINCI Construction France, c’est une histoire qui a débuté en 2016. Depuis, de plus en plus de collaborateurs du leader français du BTP, plus de 20 000 salariés pour près de 7 000 chantiers par an, sont équipés d’outils Leborgne pour davantage de confort de travail et des risques réduits. Rencontre avec l’un des acteurs de ce partenariat, Martial Barbarou, directeur Prévention de VINCI Construction France.
Quelle est la place de la prévention chez VINCI Construction France ?
Martial Barbarou : Elle est vraiment au cœur de nos projets. Nous avons une gouvernance qui a toujours voulu ancrer la prévention dans la culture d’entreprise. Cette priorité est intégrée dans notre fonctionnement au quotidien, elle n’est pas une chose à faire en plus. Chaque personne a un rôle à jouer, du compagnon au patron, pour faire en sorte d’avoir des chantiers sans accident.
L’écoute du terrain au cœur de la politique de prévention
Quelles sont donc vos missions en tant que directeur prévention ?
Martial Barbarou : Mon travail est basé sur une vision globale et transverse. C’est-à-dire qu’auprès de la direction générale, je participe à définir les objectifs et les caps pour les années à venir. Au quotidien, il s’agit aussi, pour moi, d’aider nos entités opérationnelles à mettre en œuvre notre politique de prévention de manière concrète. Et bien sûr, mon rôle est d’être à l’écoute du terrain, de faire remonter toutes les informations et de partager les bonnes pratiques : les difficultés rencontrées, mais aussi les réussites. Ce sont ces informations qui doivent permettre aux managers de prendre les bonnes décisions en matière de sécurité. Nous partageons les réussites des-uns pour qu’elles deviennent celles des autres ailleurs. Et lorsqu’il y a des difficultés, nous essayons de faire différemment. C’est d’ailleurs souvent auprès des équipes que l’on trouve les solutions.
La communication est donc essentielle pour faire passer les bons messages et faire évoluer les mentalités ?
Martial Barbarou : Au sein d’une entreprise aussi importante que VINCI Construction France, nous devons tenir compte des sensibilités, des cultures, des savoir-faire souvent différents. Pour les nouveaux collaborateurs, nous avons mis en place des parcours d’intégration de 5 jours pour les compagnons et de 6 jours pour les encadrants. Nous souhaitons leur transmettre nos valeurs, nos convictions, et leur donner des outils pour atteindre les objectifs fixés. Pour les intérimaires également, nous avons mis en place des formations de 2 jours afin de les imprégner de notre culture prévention.
« Je ne te donne pas un marteau, mais le meilleur des marteaux ! »
Quels sont les risques auxquels les collaborateurs peuvent être exposés ?
Martial Barbarou : Avec près de 7 000 chantiers par an dans nos domaines d’intervention variés que sont les métiers du bâtiment, du génie-civil, de l’hydraulique ou bien des métiers de spécialités, les risques majeurs éventuels sont forcément différents. Par exemple, pour une équipe qui travaille sur des fondations, le risque sera plus en lien avec les engins. Pour une équipe en charge d’un désamiantage, le risque va plutôt être lié à la gestion et à la maîtrise des poussières d’amiante. Quant aux métiers du bâtiment, nous devons protéger nos collaborateurs des risques de chutes de hauteur ou du danger au moment des opérations de levage et de manutention.
Sur quels leviers pouvez-vous agir pour réduire ces risques ?
Martial Barbarou : Il y a 4 axes. On va d’abord travailler sur le collaborateur, ses compétences, ses formations. Quelqu’un qui fait son métier depuis 30 ans n’aura en effet pas la même approche que quelqu’un qui débute. On agit aussi sur les collectifs de travail pour faire en sorte que chacun soit intégré et puisse échanger avec son chef ou son collègue, connaître ce que fait l’autre. Le troisième axe, c’est l’implication et l’exemplarité managériale. Enfin, le dernier point concerne la gestion des situations de travail comme par exemple mettre en place des standards d’exigence qui contribueront à supprimer ou à réduire les risques le plus en amont possible.
La prévention passe aussi par les outils, comment est né le partenariat avec Leborgne ?
Martial Barbarou : La démarche s’inscrit dans la continuité de nos actions mises en place en faveur de la sécurité de nos compagnons, de la diminution des Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) et de l’objectif du « zéro accident » sur nos chantiers. Notre direction souhaitait ainsi doter les collaborateurs d’outils qui répondent aux meilleures exigences de santé et de sécurité tout en suscitant leur fierté. Nous avons en effet à cœur de construire une entreprise où il fait durablement bon de travailler en portant une attention particulière à nos compagnons. : « je ne te donne pas un marteau, mais le meilleur des marteaux ! » Une vision partagée par Leborgne qui place l’innovation au service de la sécurité.
Un « pack compagnon » d’outils de la gamme Nanovib de Leborgne remis à chaque compagnon
Le cobranding VINCI Construction France-Leborgne s’inscrit aussi dans cette politique volontariste…
Martial Barbarou : Tout à fait ! Il s’agit de faire en sorte que la personne soit fière de son outil Leborgne sur lequel est aussi inscrit le nom de son entreprise. Ce n’est pas un marteau acheté n’importe où, c’est un marteau Leborgne pour VINCI Construction France ! Nous avons développé ce que l’on appelle le « pack compagnon » qui est attribué individuellement. Il est notamment composé des outils de la gamme Nanovib pour les coffreurs : un marteau, une ceinture et la massette (pour les maçons). Et ensuite, il y a les outils partagés, attribués à une équipe comme la barre à mine, le grattoir télescopique, le burineur, la pince à talon et le décoffreur de plancher…
Selon vous, qu’est-ce qu’un bon outil ?
Martial Barbarou : Le bon outil est avant tout celui qui n’est pas une contrainte. C’est d’ailleurs la force de Leborgne qui développe une gamme d’outils adaptés à nos besoins en se nourrissant des échanges avec les compagnons sur les chantiers. L’exemple du décoffreur est assez marquant. Nous avions constaté que les phases de décoffrage des dalles en béton n’étaient pas faciles et demandaient plusieurs opérations pouvant générer des risques de pénibilité. La R&D de Leborgne a travaillé avec des chefs d’équipe pour voir comment nous pouvions apporter davantage de fluidité dans la conduite de ces travaux, puis expérimenter l’outil avec des tests grandeur nature sur les chantiers. Nous avons finalement abouti à un très bon outil.
Partenariat : continuer à travailler sur les besoins d’aujourd’hui, comme de demain
Ce partenariat a-t-il également nourri votre démarche sur la réduction des risques ?
Martial Barbarou : Oui, dans cette démarche globale de prévention, Leborgne nous a concrètement accompagnés en apportant des solutions. Avec la barre à mine isolée, nous évitons les risques d’accidents dus à des contacts électriques. Il y a aussi eu des progrès sur des risques différés avec des outils moins lourds, avec moins de bruit et moins de vibrations. Les compagnons ont aussi des postures moins contraignantes notamment avec le grattoir équipé d’un manche télescopique. Alors s’il est très difficile de chiffrer les bénéfices, car les risques sur les chantiers sont multifactoriels, les témoignages des compagnons sont clairement positifs.
Quelles sont les prochaines étapes de votre stratégie ?
Martial Barbarou : C’est d’abord d’achever le déploiement dans toutes nos entités opérationnelles afin que tous les membres de toutes les équipes soient équipés des outils Leborgne. Et puis c’est aussi de continuer, comme ça a été fait pour le décoffreur longue portée, de travailler sur les besoins d’aujourd’hui, comme de demain en favorisant la co-innovation. Enfin, à plus long terme, il faudra réfléchir ensemble aux évolutions du monde du BTP avec l’arrivée de la robotique et de l’intelligence artificielle. C’est une implication de chaque instant, mais nous sommes pleinement engagés !